Nul ne sait de quoi demain sera fait à Madagascar. Une chose est sûre, quelles que soient ses dénégations et autres déclarations, la France est impliquée jusqu’au cou dans cette crise et sa responsabilité est donc engagée. Elle doit dès maintenant mesurer les conséquences de cette ingérence qui cherche à maintenir au pouvoir des putschistes, privant les malgaches de leur liberté.
Le non respect des principes élémentaires de démocratie et les atteintes quotidiennes aux droits humains dont la hat et son chef Rajoelina sont devenus de grands experts, ne sont plus à démontrer.
« L’état n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts ». L’auteur de cette expression ne doit pas se retourner dans sa tombe, car ses héritiers ont bien retenu la leçon, en l’appliquant au peuple malgache avec davantage de cynisme que même ceux qui ont occupé la France durant la dernière guerre n’en ont pas été capables. Madagascar est aujourd’hui un pays occupé, et nous avons aussi notre Pétain. Ses collabos sont aussi zélés que Goebbels, que les camps d’internement risquent de connaître une surpopulation. La torture y est monnaie courante, les viols et autres assassinats s’y déroulent en cachette. Objectifs identiques, mêmes méthodes. Les médias ne sont plus que la voie de son maître. Et ceux qui osent ouvrir la bouche, risque de se taire à jamais. La traque de ceux qui portent une dissonance à cette oppression est quasi martiale. Les éléments des services de renseignement quadrillent Antananarivo, et les milices armées quadrillent la capitale. La terreur est sur la ville.
La population a peur et elle a aussi surtout faim. Mais même dans cet enfer, elle ne rompt pas. Elle courbe l’échine et encaisse. Les malgaches restent dignes dans cette adversité qu’on veut lui imposer. Les peuples ayant connu la même expérience en savent quelque chose… Que l’on ne vienne pas nous reprocher d’organiser notre résistance de l’extérieur. Il n’est pas absurde de tirer profit de l’histoire, quand il s’agit de sauver un peuple de la dictature et de la barbarie.
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L’on ne se désole pas en ce moment, que le Pr Raymond Ranjeva ait bénéficié d’une liberté provisoire au lieu de rejoindre dans les geôles de la hat, d’autres personnalités qui n’ont rien fait plus que l’ancien vice-président de la CPI, c'est-à-dire réclamer la fin de ce pouvoir pris par les armes. Mais au nom de quoi et que faut-il avoir comme pedigree pour que Mr Chataîgner s’interpose auprès de ses amis putschistes et et ne pas se faire envoyer en camp de concentration ? Ce fait politique ne cache plus les grosses ficelles françaises derrières leur valet et devrait nous affranchir de scrupules, pour désigner les vrais responsables dans cette crise. Cela doit passer par une évolution des éléments de langage, et s’émanciper de cet excès de précaution quand il s’agit de condamner en de termes simples et directs, le machiavélisme de la politique française à Madagascar.
Quel que soit le statut de la France, cela ne lui donne pas le droit d’être juge et partie et faire cette énième provocation à l’endroit des malgaches en essayant de vendre une feuille de route qui n’a qu’une seule obsession : empêcher le retour du Président Marc Ravalomanana à Madagascar.
Malgaches de tous les pays, levons-nous !
Malagasy de tous les pays, levons-nous. Oui, nous sommes prêts, mais comment? comment allons nous faire pour prouver aux putchistes qu'ils sont minoritaires, dictateurs, tyrans, violents, voleurs, ridicules, barbares et......sans qualités? je ne sais plus quels mots les traiter. Car jusqu'à maintenant, ils croient qu'ils sont le plus forts et que de nombreux gens les soutiennent
RépondreSupprimerAokizay io fangatahana alalana lava @io fitondrana sandoka io ,fa maninona moa no tsy samy milaza daholo izay Maire rehetra hoe " Je suis le president " il faut combattre le feu par le feu
RépondreSupprimermandrapihaona
Il y a une multitude de facon d'agir contre. A notre niveau ici (sur Internet) voyez tout simplement les exemples tunisiens et egyptiens. Ils n'ont pas utilisé les médias classiques pour mobiliser les gens. Trouvons d'autres moyens identiques pour commencer. Les malgaches sont réputés débrouillards, prouvons le!
RépondreSupprimerDepuis que la CI a condamné le putsch, il y avait plusieurs voies et moyens juridiques pour mettre en exécution des peines contre les crimes perpetrés par ces acteurs du putsch. Seulement on nous a promis monts et merveilles et on a cru que ces putschistes allaient être enlevé de la par je ne sais quel armée régionales.... En fait c'était uniquement pour qu'on ait pas recours à des voies juridiques plus faciles. Etant donné que la plupart de têtes sont français, en cas de poursuite leurs peines sont lourds de conséquence pour eux mais libératoire pour nous. Ce n'est pas trop tard, agissons!!!!
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