Marc Ravalomanana: L’espoir d’un peuple!

C’est fait. L’officialisation de sa candidature est actée. Ceux qui ont propagé les rumeurs sur un abandon doivent inventer autre chose. L’on entre progressivement dans le vif du sujet et on en a eu un aperçu lors de son discours à Tamatave : langage direct et détermination, les intentions et les objectifs annoncés sans fioritures.

Qui, mieux que le président Ravalomanana, peut se prévaloir d’avoir les compétences et la légitimité pour reconstruire Madagascar ?

Son bilan parle pour lui et ceux qui lui ont succédé ne risqueront pas d’en faire la comparaison. Mais au-delà de sortir Madagascar des ténèbres, cette candidature est un acte de résistance, comme un refus viscéral contre la marginalisation et l’exclusion des malgaches dans leur propre pays. Il importe de mesurer l’opportunité d’élire une personne ayant été victime d’un coup d’état pour avoir défendu les intérêts de son peuple, comme un choix patriotique. Presqu’une décennie s’est écoulée et il semble que vouloir défendre d’abord son peuple n’est plus un gros mot… Sous nos latitudes c’est une expression vilipendée pour justifier la prédation du pays et la mise en parenthèse de la bonne gouvernance.

Son premier discours fait apparaitre l’impérieuse nécessité de restaurer l’état de droit, seule et unique voie pour réhabiliter l’égalité de tous devant la loi et recouvrer l’honneur perdu des malgaches.
C’est un objectif qui exige de sortir de sa zone de confort mais on sait que le président Ravalomanana est un homme de défi et de non abandon. La facilité aurait été pour lui de tourner le dos à la politique et comme le renoncement ne figure pas dans son vocabulaire, sa détermination connue et reconnue au-delà de nos frontières, sa candidature est une chance que les malgaches doivent saisir pour garder l’espoir d’une future réhabilitation.

Helian Ralison

VIDÉO Marc Ravalomanana à Tamatave

Marc Ravalomanana: “Je suis là pour bâtir et non pour détruire pour protéger le peuple et non pour l’appauvrir ou le rendre triste. Je vais donner à manger à tout le monde. N’ayez pas peur, je connais ce qu’est l’industrialisation”

http://www.africanews.com