Si les médiateurs sont animés d'une bonne foi pour libérer ce pays de l'emprise de cette crise, ils ne peuvent pas effacer d'un simple revers de main, ses réalisations. En effet, le mandat qu'il a eu à la mairie d'Antananarivo a permis de mesurer ses qualités de manager, d'excellent gestionnaire et de meneur d'hommes. Arrivés à la magistrature suprême et dans l'histoire du pays, jamais un dirigeant n'a disposé d'un programme de gouvernement qui allait véritablement marquer le décollage économique de Madagascar.
Ayant mis en oeuvre lors de son premier mandat le plan contenu dans "Madagascar Naturellement", suivi par le "MAP" (Madagascar Action Plan), le président Ravalomanana a apporté la preuve par les résultats, son appartenance au cercle réduit des visionnaires. Sans vouloir rentrer dans les statistiques, en 2008, Madagascar connait pour la première fois une croissance de 7,4% de son PIB, après quatre années de progression continue. Tous les indicateurs classiques d'attractivité du pays sont au vert (IDH, doing businnes, infrastructures, éducation, santé, justice etc etc).
La création du Conseil de Lutte contre la Corruption devenu plus tard le Bianco, faisait de Madagascar un précurseur en Afrique, et confirme la volonté de Marc Ravalomanana de faire de son pays un exemple dans la région et sur le continent africain. Dès son élection à son deuxième mandat, Marc Ravalomanana a commencé d'ailleurs à attirer l'intérêt mêlé de curiosité des autres dirigeants l'ayant rencontré lors des sommets de haut niveau. Son parcours atypique contrastait avec ceux de ses pairs africains, qui ont fini par lui témoigner estime et considération. En 2008, les efforts d'assainissement et de bonne gouvernance que le président Ravalomanana a su conduire, ont été récompensés par l'obtention de l'organisation des sommets de chefs d'état de l'Union Africaine et de la Francophonie prévus se tenir respectivement en 2009 et 2010.
L'histoire en a décidé autrement et la suite on connait... Plutôt, personne ne peut dire ce que demain réservera à ce pays devenu aujourd'hui le paria du continent africain. La seule chose dont on est sûr, la résolution de la crise malgache ne peut mettre dehors, au propre comme au figuré, l'homme qui détient la clé de sortie, maintes et maintes fois enterré par les apprentis sorciers de la médiation internationale, plus que jamais vivace dans le cœur des malgaches. Privilège réservé aux hommes d'état, les vrais.
source: http://www.tim-madagascar.org
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