Photo: AFP |
Le coût de la vie malgache
Madagascar est l'un des pays au monde où le coût de la vie est l'un des plus cher, ceci par rapport aux ressources journalières moyennes de la population qui est à 2$/personne, pour une charge moyenne de 1,80$/jour/personne sans qu' aucune couverture sanitaire n'existe.
Les structures médicales : les dispensaires, les hôpitaux et les cabinets de traitement sont devenus un luxe nécessaire pour les malgaches. Les foyers malgaches n'arrivent plus à constituer des épargnes pour envisager un futur meilleur.
L'IEM des proches et amis de A. Rajoelina
la situation actuelle est loin d'être rassurante malgré l'élection d'un nouveau président auquel un nouvel horizon mirobolant avait été dressé tout au long de ses interventions pendant la période électorale.
L'analyse des opérations et actions menées par le gouvernement actuel se définissent par une vaste opération de projets d'urbanisation, en projetant de construire une nouvelle ville et en mettant en place des projets de réalisation d'infrastructures nouvelles.
L'analyse des opérations et actions menées par le gouvernement actuel se définissent par une vaste opération de projets d'urbanisation, en projetant de construire une nouvelle ville et en mettant en place des projets de réalisation d'infrastructures nouvelles.
Des projets très ambitieux dans la mesure où dresser des objectifs est un, mais la concrétisation en est une autre.
Le peu d'informations qu'on entende dans les coulisses traduise une opération de vaste trahison par rapport aux paroles données.
Le président Andry Rajoelina à plusieurs reprises avait annoncé, d'une voix rassurante, avec fermeté surprenant que les capitaux et les moyens financiers pour concrétiser ses projets d'urbanisation de nouvelle construction d'infrastructures routières nouvelles et de ville nouvelle :"sont déjà là et seront prêts le lendemain de mon élection" A. Rajoelina.
Vu sa conviction, une partie des électeurs l'ont élu, et étaient tombé dans le panneau, mais leur déception risquerait d'être plus profonde qu'ils ne le pensent, ci-haut nous avions dit, les bribes d'informations obtenues dans les coulisses sont peu rassurantes, des opérateurs privés habitués à capitaliser leurs investissements négocient directement à la tête de l'Etat pour la concrétisation de ces nouvelles infrastructures. Le secteur énergétique y est aussi discuté en même temps que le secteur des grandes mines.
Les investisseurs qui voient leurs projets et leurs offres rejetés parlent d'exigences de contre-partie assez conséquente, pour approcher le président semble-t-i, il faut honorer certaines conditions financières. Ceux qui sont déjà sur place, racontent des harcèlements suivis des menaces de redressement fiscal ou de suspension de licences ou de permis. Les premières victimes sont les pétroliers et les mauriciens.
Nous avions pris le soin de vérifier toutes les interventions publiques pendant la période électorale qu'à aucun moment le président malgache avait mentionné voire avoir précisé qu'en fait des privés étrangers réaliseront l'IEM et en tirer des intérêts colossaux auxquels l'Etat sera en partie loueur, et A. Rajoelina et consorts actionnaires, pire des terrains très porteurs seront concédés à ces investisseurs privés, tissés par des relations suspectes.
L'arnaque et la trahison dès les négociations, dès l'engagement des discussions avec ces privés sont manifestes, encore une fois, il n'a jamais mentionné que ce sera par des initiatives privées que l'IEM sera réalisée.
Il est claire, que si l'annonce avait été faite préalablement, connaissant les malgaches très peu portés à concéder aux étrangers leur terre, leur " TANINDRAZANA", Andry Rajoelina n'aurait pu avoir une chance d'être élu, d'où la trahison, il a volontairement omis de ne point annoncer que ceux seront les bailleurs privés qui réaliseront son IEM. On ne parle pas assez des étrangers qui étaient vus aux côtés de A. Rajoelina depuis la présentation de l'IEM à Paris, d'autres sont venus renforcer les rangs pendant les deux propagandes, ils servent d'intermédiaires et d'entremetteurs entre le président et ces privés venant de plusieurs horizons : Sénégal, Serbie, Dubaï, France, Chine, Canada, Etats Unis, Turquie...leurs venues sont discrètes ainsi que leurs visites : instruction impérative du président A.Rajoelina : "pas de com sur ces visiteurs secrets...".
Les détails techniques sont discutés au niveau des ministères, patronné par celui de l'aménagement du territoire, dont on sait le mode opératoire depuis la transition. Seul, le président lui seul discute les montages financiers de ses projets avec ces investisseurs anonymes.
Pour un président très porté sur la communication déjà pour le paraître et en plus pour montrer au peuple qu'il travaille, deux questions pertinentes se posent :
. Que concocte-t-il, notre président avec ces visiteurs anonymes et secrets ?
. L'Etat est-il hors course pour financer les projets de nouvelles infrastructures moult fois annoncés ?
D'autres questions peuvent-être posées, il est peut être temps que Andry Rajoelina parle de tous ses propres projets, pour l'instant, il est flagrant que rien n'avance mais l'élan de la performance de son prédécesseur lui permet tant bien que mal de gérer la situation. Une croissance enregistrée de l'ordre de cinq points (source FMI, communiqué à l'issue de la visite du service du FMI à Madagascar le 29 mai au 11 juin) est loin d'être négligeable, tout économiste qui se reconnaît sait que réaliser 1% de croissance économique signifie 1.000.000.000$ US investis. Avec un flux d'investissements de l'ordre de 5.000.000.000$ US, actés et réalisés par Hery Rajaonarimampianina.
Après le coup d'Etat de 2009, il héritait de Marc Ravalomanana, un taux de croissance de 7 points et mettait à terre l'économie du pays en quittant, avec un résultat de moins zéro.
A. Rajoelina pourra se réjouir de cette croissance positive, pour ne pas sombrer de nouveau et mettre Madagascar une nouvelle fois dans la zone rouge, inutile de rappeler à l'opinion que H.Rajaonarimampianina avait hérité un pays ingouvernable économiquement en 2014, tous les signaux étaient au rouge écarlate, la croissance était négative. H. Rajaonarimampianina avait remué ciel et terre pour regagner la confiance des bailleurs de fonds et aussi gagner en crédibilité le système onusien qui intervient beaucoup sur l'éducation, la santé et la lutte contre la pauvreté, bref A. Rajoelina il héritait une dynamique économique positive après M. Ravalomanana, il avait mis le pays dans le chaos en quittant le pouvoir en 2014, H. Rajaonarimampianina était parti de moins zéro de taux de croissance pour finir à 5 points.
Ce n'est nullement en achetant du riz bradé, des véhicules et hélicoptères (loués) qu'on peut créer de la richesse.
Inutile de rappeler ici la médisance de A. Rajoelina à l'encontre de la banque mondiale et du Fonds Monétaire international, qui, par manque de vision, par inaptitude et incompétence s'est finalement vu obligé d'accepter et de recevoir comme un roi le Directeur Général de la Banque Mondiale.
L'épicerie et la spéculation sont partout et à tous les niveaux dans la gouvernance actuelle, les équipements acquis ici et là, les véhicules achetés ici et là. LIRE LA SUITE
En effet, en observant les priorités du gouvernement actuel, on ne voit nulle part les germes d'un développement rapide tant promis, on ne voit nulle part les débuts des projets d'amélioration des infrastructures hospitalières, de constructions des nouveaux dispensaires pour aller au plus proche du peuple les plus vulnérables. On ne voit nulle part la politique d'amélioration à l'accès aux soins médicaux des malgaches qu'ils soient fortunés ou démunis, aucune politique ni d'assistance, ni d'accompagnement avait été annoncée et il n'est pas surprenant qu'on n'en parle que peu ou rien de ce secteur actuellement.
Le peu d'informations qu'on entende dans les coulisses traduise une opération de vaste trahison par rapport aux paroles données.
Le président Andry Rajoelina à plusieurs reprises avait annoncé, d'une voix rassurante, avec fermeté surprenant que les capitaux et les moyens financiers pour concrétiser ses projets d'urbanisation de nouvelle construction d'infrastructures routières nouvelles et de ville nouvelle :"sont déjà là et seront prêts le lendemain de mon élection" A. Rajoelina.
Vu sa conviction, une partie des électeurs l'ont élu, et étaient tombé dans le panneau, mais leur déception risquerait d'être plus profonde qu'ils ne le pensent, ci-haut nous avions dit, les bribes d'informations obtenues dans les coulisses sont peu rassurantes, des opérateurs privés habitués à capitaliser leurs investissements négocient directement à la tête de l'Etat pour la concrétisation de ces nouvelles infrastructures. Le secteur énergétique y est aussi discuté en même temps que le secteur des grandes mines.
Les investisseurs qui voient leurs projets et leurs offres rejetés parlent d'exigences de contre-partie assez conséquente, pour approcher le président semble-t-i, il faut honorer certaines conditions financières. Ceux qui sont déjà sur place, racontent des harcèlements suivis des menaces de redressement fiscal ou de suspension de licences ou de permis. Les premières victimes sont les pétroliers et les mauriciens.
Mensonges mirobolants et arnaques planétaires
Nous avions pris le soin de vérifier toutes les interventions publiques pendant la période électorale qu'à aucun moment le président malgache avait mentionné voire avoir précisé qu'en fait des privés étrangers réaliseront l'IEM et en tirer des intérêts colossaux auxquels l'Etat sera en partie loueur, et A. Rajoelina et consorts actionnaires, pire des terrains très porteurs seront concédés à ces investisseurs privés, tissés par des relations suspectes.
L'arnaque et la trahison dès les négociations, dès l'engagement des discussions avec ces privés sont manifestes, encore une fois, il n'a jamais mentionné que ce sera par des initiatives privées que l'IEM sera réalisée.
Il est claire, que si l'annonce avait été faite préalablement, connaissant les malgaches très peu portés à concéder aux étrangers leur terre, leur " TANINDRAZANA", Andry Rajoelina n'aurait pu avoir une chance d'être élu, d'où la trahison, il a volontairement omis de ne point annoncer que ceux seront les bailleurs privés qui réaliseront son IEM. On ne parle pas assez des étrangers qui étaient vus aux côtés de A. Rajoelina depuis la présentation de l'IEM à Paris, d'autres sont venus renforcer les rangs pendant les deux propagandes, ils servent d'intermédiaires et d'entremetteurs entre le président et ces privés venant de plusieurs horizons : Sénégal, Serbie, Dubaï, France, Chine, Canada, Etats Unis, Turquie...leurs venues sont discrètes ainsi que leurs visites : instruction impérative du président A.Rajoelina : "pas de com sur ces visiteurs secrets...".
Les détails techniques sont discutés au niveau des ministères, patronné par celui de l'aménagement du territoire, dont on sait le mode opératoire depuis la transition. Seul, le président lui seul discute les montages financiers de ses projets avec ces investisseurs anonymes.
Pour un président très porté sur la communication déjà pour le paraître et en plus pour montrer au peuple qu'il travaille, deux questions pertinentes se posent :
. Que concocte-t-il, notre président avec ces visiteurs anonymes et secrets ?
. L'Etat est-il hors course pour financer les projets de nouvelles infrastructures moult fois annoncés ?
L'élan de Marc Ravalomanana, et l'héritage de Hery Rajaonarimampianina.
D'autres questions peuvent-être posées, il est peut être temps que Andry Rajoelina parle de tous ses propres projets, pour l'instant, il est flagrant que rien n'avance mais l'élan de la performance de son prédécesseur lui permet tant bien que mal de gérer la situation. Une croissance enregistrée de l'ordre de cinq points (source FMI, communiqué à l'issue de la visite du service du FMI à Madagascar le 29 mai au 11 juin) est loin d'être négligeable, tout économiste qui se reconnaît sait que réaliser 1% de croissance économique signifie 1.000.000.000$ US investis. Avec un flux d'investissements de l'ordre de 5.000.000.000$ US, actés et réalisés par Hery Rajaonarimampianina.
Après le coup d'Etat de 2009, il héritait de Marc Ravalomanana, un taux de croissance de 7 points et mettait à terre l'économie du pays en quittant, avec un résultat de moins zéro.
A. Rajoelina pourra se réjouir de cette croissance positive, pour ne pas sombrer de nouveau et mettre Madagascar une nouvelle fois dans la zone rouge, inutile de rappeler à l'opinion que H.Rajaonarimampianina avait hérité un pays ingouvernable économiquement en 2014, tous les signaux étaient au rouge écarlate, la croissance était négative. H. Rajaonarimampianina avait remué ciel et terre pour regagner la confiance des bailleurs de fonds et aussi gagner en crédibilité le système onusien qui intervient beaucoup sur l'éducation, la santé et la lutte contre la pauvreté, bref A. Rajoelina il héritait une dynamique économique positive après M. Ravalomanana, il avait mis le pays dans le chaos en quittant le pouvoir en 2014, H. Rajaonarimampianina était parti de moins zéro de taux de croissance pour finir à 5 points.
Ce n'est nullement en achetant du riz bradé, des véhicules et hélicoptères (loués) qu'on peut créer de la richesse.
Inutile de rappeler ici la médisance de A. Rajoelina à l'encontre de la banque mondiale et du Fonds Monétaire international, qui, par manque de vision, par inaptitude et incompétence s'est finalement vu obligé d'accepter et de recevoir comme un roi le Directeur Général de la Banque Mondiale.
L'épicerie et la spéculation sont partout et à tous les niveaux dans la gouvernance actuelle, les équipements acquis ici et là, les véhicules achetés ici et là. LIRE LA SUITE
Source: https://blogs.mediapart.fr/la-voix-du-sud/blog
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