Ce qui compte pour les messieurs Afrique de Paris, c’est de sauvegarder le système en place plus favorable à la protection des intérêts français à Madagascar. La souveraineté malgache, ça n’a pas de sens à leurs yeux.
La main française ne semble plus invisible dans la turbulence actuelle, résultante de la bourde de Andry Rajoelina entérinée par la très controversée Cour électorale spéciale. En fait, ce qu’il fallait dire c’est que le putschiste ne serait jamais mis l’idée en tête de plonger dans un pareil schéma si Paris avait émis son objection. Après avoir été reçu au Vatican, il a fait escale à Paris pour discuter avec les autorités françaises qui auraient béni sa candidature. Une destination devenue incontournable pour les dirigeants de la transition qui veulent s’éterniser au pouvoir. Tellement, la candidature de Lalao Ravalomanana a pollué le jeu français dans la sortie de crise. Et la France a démontré de quel bois elle chauffe quand ses intérêts sont menacés. Elle a brûlé vif l’image de ses serviteurs et n’hésite point de brouiller les cartes.
Si Andry Rajoelina arrivait à point nommé, c’est que la France assurait toujours ses arrière-gardes. Pour courir après une pseudo-reconnaissance, l’ancienne puissance coloniale met la lumière sur le chemin de son fidèle et loyal serviteur. La France se serait intervenu pour introduire Andry Rajoelina au Vatican. Avoir une audience auprès du Pape n’est pas une mince affaire à la hauteur de Annick Rajaona ni d’un certain Norbert Lala Ratsirahonana, surtout pas similaire aux procédures de demande d’entretien à un ministre comme Tabera Randriamanantsoa, mais relève d’une très haute instance, nécessitant un lobbying très influent qui fait défaut à Andry Rajoelina. Outre le coup de pouce de l’Eglise catholique locale, la France aurait donc catapulté Andry Rajoelina au cœur du Vatican.
Comment la France va-t-elle manœuvrer pour garder son influence et préserver ses intérêts dans un pays comme Madagascar ? Elle agit dans les coulisses avec des délateurs sous diverses couvertures. En fait, les services secrets français nichent au cœur des différentes institutions, surtout militaires, à Madagascar. Il s’agit des agents de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), qui a avalé l’ancien service de documentation extérieur et de contre-espionnage (SDECE), et ceux du service de coopération technique internationale de la police (SCTIC). Ce sont des agents de contre-ingérence qui gèrent les renseignements afin de « consolider le pouvoir des dirigeants qui jouaient loyalement le jeu de l’amitié franco-africaine (…) et faire sentir le mors à ceux qui regardaient un peu trop dans d’autres directions ; contrer en même temps les visées des puissances concurrentes dès qu’elles étaient jugées menaçantes ». Cette sentence de Pierre Biarnès résumait la raison de l’appui de la France à la destitution de Marc Ravalomanana et justifie l’acharnement de l’ancienne puissance coloniale envers l’ancien président.
Les agents du SCTIC ont pour mission de mettre en œuvre l’action de coopération internationale de la police nationale française. Dans ce domaine, que ce soit dans son action quotidienne ou dans la préparation des accords de coopération bilatéraux ou multilatéraux, ils contribuent directement à la sécurité intérieure de la France en aidant chacun des Etats partenaires à parfaire les conditions de sa propre sécurité. Quant à la DGSE, ses activités, définies par le gouvernement français, ont pour objectif exclusif la protection des intérêts français dans le pays. L’accord de coopération et de défense signé avec la France servira de cadre institutionnel aux missions de ces derniers.
Mais la France maintient aussi son influence à Madagascar grâce aux clubs de services, comme la franc-maçonnerie, dont certains adeptes de ce mouvement répondent à des missions douteuses durant la crise. Certains Malgaches maçons, de loge confondue, se comportaient en fervent adversaire du schéma de sortie de crise initiée par le FFKM auquel la France s’opposait farouchement. Ils assuraient les intérêts français dans le pays mais ne se soucient guère du bien-être du commun des mortels. Ces maçons n’hésitaient même pas, par exemple, à traiter de tous les maux les chefs d’Eglise afin de répondre à l’exigence communicationnelle de la politique française dans la sortie de crise malgache. Mais, d’autres maçons malgaches serviraient même les renseignements généraux français. Comme Patrick Rajoelina, un maçon appartenant au Grande Loge Nationale de France (GLNF), qui officiait en tant qu’inspecteur de police français. Ce dernier, sous la bannière d’une association-écran dénommée Fanorenana, travaille pour préserver l’influence française dans le système politique malgache, et ce qui lui aurait valu la décoration de Légion d’Honneur Française pour avoir accompli ses devoirs envers la France.
Andry Rajoelina et Laurent Fabius, Ministre français des Affaires étrangères |
Si Andry Rajoelina arrivait à point nommé, c’est que la France assurait toujours ses arrière-gardes. Pour courir après une pseudo-reconnaissance, l’ancienne puissance coloniale met la lumière sur le chemin de son fidèle et loyal serviteur. La France se serait intervenu pour introduire Andry Rajoelina au Vatican. Avoir une audience auprès du Pape n’est pas une mince affaire à la hauteur de Annick Rajaona ni d’un certain Norbert Lala Ratsirahonana, surtout pas similaire aux procédures de demande d’entretien à un ministre comme Tabera Randriamanantsoa, mais relève d’une très haute instance, nécessitant un lobbying très influent qui fait défaut à Andry Rajoelina. Outre le coup de pouce de l’Eglise catholique locale, la France aurait donc catapulté Andry Rajoelina au cœur du Vatican.
Comment la France va-t-elle manœuvrer pour garder son influence et préserver ses intérêts dans un pays comme Madagascar ? Elle agit dans les coulisses avec des délateurs sous diverses couvertures. En fait, les services secrets français nichent au cœur des différentes institutions, surtout militaires, à Madagascar. Il s’agit des agents de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), qui a avalé l’ancien service de documentation extérieur et de contre-espionnage (SDECE), et ceux du service de coopération technique internationale de la police (SCTIC). Ce sont des agents de contre-ingérence qui gèrent les renseignements afin de « consolider le pouvoir des dirigeants qui jouaient loyalement le jeu de l’amitié franco-africaine (…) et faire sentir le mors à ceux qui regardaient un peu trop dans d’autres directions ; contrer en même temps les visées des puissances concurrentes dès qu’elles étaient jugées menaçantes ». Cette sentence de Pierre Biarnès résumait la raison de l’appui de la France à la destitution de Marc Ravalomanana et justifie l’acharnement de l’ancienne puissance coloniale envers l’ancien président.
Les agents du SCTIC ont pour mission de mettre en œuvre l’action de coopération internationale de la police nationale française. Dans ce domaine, que ce soit dans son action quotidienne ou dans la préparation des accords de coopération bilatéraux ou multilatéraux, ils contribuent directement à la sécurité intérieure de la France en aidant chacun des Etats partenaires à parfaire les conditions de sa propre sécurité. Quant à la DGSE, ses activités, définies par le gouvernement français, ont pour objectif exclusif la protection des intérêts français dans le pays. L’accord de coopération et de défense signé avec la France servira de cadre institutionnel aux missions de ces derniers.
Mais la France maintient aussi son influence à Madagascar grâce aux clubs de services, comme la franc-maçonnerie, dont certains adeptes de ce mouvement répondent à des missions douteuses durant la crise. Certains Malgaches maçons, de loge confondue, se comportaient en fervent adversaire du schéma de sortie de crise initiée par le FFKM auquel la France s’opposait farouchement. Ils assuraient les intérêts français dans le pays mais ne se soucient guère du bien-être du commun des mortels. Ces maçons n’hésitaient même pas, par exemple, à traiter de tous les maux les chefs d’Eglise afin de répondre à l’exigence communicationnelle de la politique française dans la sortie de crise malgache. Mais, d’autres maçons malgaches serviraient même les renseignements généraux français. Comme Patrick Rajoelina, un maçon appartenant au Grande Loge Nationale de France (GLNF), qui officiait en tant qu’inspecteur de police français. Ce dernier, sous la bannière d’une association-écran dénommée Fanorenana, travaille pour préserver l’influence française dans le système politique malgache, et ce qui lui aurait valu la décoration de Légion d’Honneur Française pour avoir accompli ses devoirs envers la France.
http://www.lanation.mg
Na mijery sarin'lay jiolahim-boto ty fotsiny aza dia efa mandreraka.Karazan'olona otr'zao no forcén'ny frantsay hitondra an'i Dago.Mampalaelo fa dia anjaratsika Gasy no miheritreritra sy mandray andraikitra.
RépondreSupprimerka olona otr'izao mhtsy no efa notadiavin'ny frantsay hatry ny ela hanakorontanana sy hanimbana an'ity Madagasikara ty kouu enao nga aona ?
RépondreSupprimer